Différentes affections des poumons et du cœur provoquent des difficultés respiratoires (dyspnée) et s’accompagnent souvent d’un sentiment d’angoisse désagréable. La thérapie par la respiration ne peut remplacer aucun traitement médical mais elle peut aider les patients à se familiariser en douceur avec leur manière de respirer. L’observation de la respiration se fait tout naturellement lors de mouvements et d’échanges verbaux. Le travail qui ouvre la voie vers la respiration intégrale englobe tout le corps.
Respiration et circulation sont deux systèmes fonctionnels adaptés l’un à l’autre qui ont un but commun: l’approvisionnement des cellules de l’organisme en oxygène et l’élimination des produits finaux du métabolisme (CO2 et eau).
Si les mouvements en profondeur du diaphragme sont insuffisants, si les côtes sont rigides ou que la respiration est saccadée, le système cardio-vasculaire souffre triplement. Ici, il s’agit de mettre à nouveau en évidence une corrélation fonctionnelle importante entre la respiration et l’activité du cœur: l’effet de pompe!
Si, lors de l’inspiration, le diaphragme bouge en profondeur, le péricarde, qui est relié au diaphragme, est lui aussi tiré vers le bas, ce qui a pour effet d’accroître l’aspiration sur le reflux veineux. Le cœur se remplit mieux, ce qui accroît le volume des battements. Les exercices de respiration démontrent sans cesse des effets évidents. Dans l’entraînement à la respiration intégrale, c'est l’application de la phonation rythmique qui, comme le chant, influence positivement le rythme cardiaque.
